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C'est Clair(e)
19 novembre 2008

La Cité des Jarres/Arnaldur Indridason

Le roman d'Arnaldur Indridason, La Cité des Jarres, ne m'a pas déçu. Après avoir lu La femme vert j'avais vraiment envie de poursuivre ma découverte des romans de cet auteur. On comprend aisément pourquoi un film en a été tiré.

L'histoire nous tiens en haleine du début à la fin. On retrouve la noirceur dans l'histoire, soutenue par l'écriture et le lieu (le roman se déroule à Reykjavik en Islande). Les personnages sont attachants mais l'auteur ne s'attache pas trop à nous décrire leur vie privée si ce n'est pour nous aider à comprendre leur personnalité, leurs réactions et leurs actions tout au long de l'enquête.

Le roman débute sur la découverte d'un cadavre dont on ne tarde pas à découvrir qu'il est celui d'un violeur. La recherche du meurtrier se poursuit jusqu'aux derniers chapitres. Nous suivons petit à petit les découvertes de l'équipe d'enquêteurs : des agressions, la mort d'une petite fille de quatre ans, la cité des jarres, qui donne son nom au roman. L'auteur insère dans son histoire des éléments qui la place dans l'actualité : la recherche sur le génome, l'hérédité, la violence faite aux femmes (tout comme dans La femme en vert), le problème de la drogue.

Ce roman est à recommander à tout ceux qui aiment la noirceur, il reflète des mauvais côtés de la société islandaise contemporaine. Il s'agit vraiment d'un roman islandais de par son auteur, le lieu de l'histoire, mais aussi par son ambiance et son déroulement.

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